Livre ou film

Le cinéma est un médium qui oui produit des scénarios originaux, mais qui adapte souvent les livres en film. Est-ce que les livres sont meilleures que les films d’adaptation?

 

J’aurais tendance à dire que oui. Un livre constitue la source originale de l’idée de départ. Bien qu’il ait été filtré par un éditeur, une adaptation passe par le scénariste, le réalisateur, par le directeur et beaucoup d’autres étapes. On se retrouve souvent avec un contenue dilué du concept. Un message profond dans un livre peut donc sembler très superficielle mi à l’écran. Un exemple plus récent serait « Ghost in the shell », C’est un manga écrit par Masamune Shirow qui questionne ce que c’est d’être humain. Le film fait un mauvais travail de nous transmettre ce message laissant chez le spectateur peu d’envi de réquisitionner son humanité tel qu’il était supposé le faire.

 

De plus, la longueur d’un film en comparaison du livre fait toujours défaut. Les maisons de productions vont parfois raccourcir et abrutir une histoire à l’extrême pour faire un long métrage de deux heures. Dans ce cas, pensez à « Éragon ». Le livre décrivait longuement comment le personnage principal éduquait le dragon nous éduquant sur l’importance du lien entre dragon et humain. Le film a complètement enlevé cette partie préférant « upgrader » le dragon tel un Pokémon. On perd donc une partie importante du livre. Un cas inverse plus commun aujourd’hui est lorsqu’un petit livre se fait transformer en série interminable. Bien sûr je parle du « Hobbit ». C’est une bien belle histoire qui malheureusement s’étire beaucoup trop dans les films. On sent la futilité des moments et son aspect dilué. Cependant, le livre d’origine à une bonne longueur n’ayant pas besoin de se restreindre à un nombre d’heure précis tel un long métrage.

 

Sinon, je trouve que les livres semblent respecter d’avantage l’intelligence du lecteur que les films. Pourquoi? Bien le fait de devoir s’imaginer les personnages et les univers par sois même demande déjà au lecteur de se submerger dans l’univers. On ne peut pas vraiment lire et faire d’autres choses en maintenant. La lecture doit donc être extrêmement concentrée en comparaison avec les films. Aussi, les livres nous permettent de facilement retourner en arrière si une information de l’histoire a été mal comprise. Nous sommes moins portés à faire cela avec un film obligeant le réalisateur de créer un dénouement dans le premier niveau de lecture assez évident.

 

Pour finir, je trouve que les livres offrent une expérience intellectuelle plus intéressante que les films qu’en vient le temps d’une adaptation. Les auteurs semblent avoir une plus grande liberté artistique que les réalisateurs et les livres nous obligent à nous concentrer. Cependant, les films ont un moyen plus efficace selon moi de faire vivre des émotions par ces visuelles et le sonore. L’expérience entre un livre et un film est bien différent, mais je trouve que les livres nous offres beaucoup plus.

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La liseuse vs le livre

En réponse à l’article de Loblog, Liseuse, et celle Im’ Jack’s blog, Un livre, une histoire. Personnellement, je n’ai jamais possédé de liseuses. Je lis sur mon petit cellulaire. Sinon, j’apprécie mes livres cachés dans mon armoire. J’énonce ces faits, car je me considère, comme une personne assez neutre sur le sujet. J’utiliserai donc ce blogue pour vous expliquer les pour et les contre de chacun selon mes expériences personnelles.

D’abord, comme j’ai expliqué, je lis sur mon cellulaire. Ceci dit, la lumière peut devenir très agressante et le format laisse à désirer. Même si certaines liseuses ne possèdent aucune lumière, leur format semble trop petit pour la lecture. Je préfère lire sur une plus grande surface. Cependant, la liseuse a un grand atout : son épaisseur. Je voyage énormément alors le fait d’avoir accès à de nombreux livres sans que le dispositif ne prennent trop de place dans mon sac m’est très utile.

Ensuite, les livres physiques ont eux aussi des lacunes. La plus grande, selon moi, est que lorsqu’on perd une page, on peut la perdre à jamais. Je m’explique : en quatrième année j’ai commencé Lord of the Rings. Après avoir fini l’introduction longue et ardue sur l’histoire peu intéressante des hobbits, j’ai mis un marque page pour continuer l’histoire le lendemain. Cependant, mon chat a fait tombé le livre et ma pauvre mémoire n’arrivait pas à se rappeler de l’endroit exact où j’étais rendu. Bref, j’ai donc abandonné la lecture du livre trop découragé pour recommencer la longue introduction. Si j’avais lu l’histoire sur une liseuse, ma page aurait été encore sauvegardée. Néanmoins, j’aime bien les livres physiques, car il y a un facteur nostalgique important. Tel qu’écouter un vinyle, en lisant un livre on sent qu’on poursuit une tradition. Le sentiment de faire partie de quelque chose qui traverse le temps m’apporte un sentiment étrange de réalisation.

Pour finir, j’aime autant des livres formats numériques que des livres physiques. Mais j’aimerais apporter une autre question : que pensez-vous des livres audio?

Les Jeux Olympiques, une arme politique

En 1936, l’Allemagne a accueilli les Jeux Olympiques à Berlin, malgré la montée du nazisme. (Jeux Olympiques, 2017) Trois ans après, la deuxième guerre mondiale est officiellement commencée. Ces faits nous laissent avec une question : pourquoi avoir accepté de tenir les Jeux en Allemagne lorsque le danger était imminent? J’en ai déduis avec de nombreuses recherches que les Jeux Olympiques ont un but politique.

Analysons un autre Jeux Olympique qui a suscité une grande polémique, soit les Jeux Olympiques d’été à Beijing en 2008. (Longman, 2001) La controverse tenait du fait que la Chine avait enfreint de nombreuses fois la liberté d’expression, un des droits fondamentaux. Quand la IOC (International Olympic Commitee) a été critiqué pour le choix questionnable de l’emplacement des Jeux Olympiques, c’est ainsi que le directeur exécutif de l’organisation a répondu :

Some people say, because of serious human rights issues, ‘We close the door and say no.’ The other way is to bet on openness. Bet on the fact that in the coming seven years, openness, progress and development in many areas will be such that the situation will be improved. We are taking the bet that seven years from now we will see many changes. (Longman, 2001)

Cette réponse montre bien la philosophie qu’on le IOC. Ils voient les Jeux Olympiques comme un moyen d’ouvrir l’esprit des pays choisis. À la place de les isoler, l’événement international oblige les pays hôtesses de côtoyer les mentalités des autres endroits. On peut donc répondre en partie à notre question principale. En organisant les Jeux en Allemagne en 1936, le IOC espérait peut-être pour amener une philosophie d’acceptation et d’égalité à un pays fasciste.

Mais ce n’est pas tout. Il y a aussi la Russie, soit les Jeux Olympiques de Sotchi en 2014, qui a suscité plusieurs questionnements moraux. (Jeux Olympiques, 2017) En effet, on peut voir une ressemblance entre les Jeux de 1936, 2008 et de 2014 : une certaine menace militaire est ressentie. Dans cet ordre de pensé, les Jeux Olympiques servirait-ils à contrer cette menace? Effectivement, accueillir l’évènement international est un grand honneur, mais il y a des conséquences budgétaires importantes pour le pays choisis. En plus de couté très chère, le budget est souvent dépassé vu de l’imprévisibilité des Jeux. Par exemple, le Jeux de Sotchi ont coûtés 21,9 milliard de dollars, soit  289% plus que son budget initiale.(Fontaine, 2016) Ainsi la Russie investi une large somme d’argent dans un événement pacifique au lieu de l’investir dans quelque choses plus dangereux tel que de l’armement. De plus, pendant au moins deux ans, le pays hôtesse est sous la stricte surveillance des médias. Ceux-ci n’attendent qu’un nouveau scandale soit dévoilé pour faire monter leur côte d’écoute. Le pays accueillant les Jeux Olympiques a donc un plus grand intérêt à rester pacifique pendant ces deux années, car leur image est en jeu.

Pour conclure, selon moi, les Jeux Olympiques de 1936 ce sont passé en Allemagne, car le IOC souhaitait changer leur mentalité, couper leur ressource et utiliser les médias pour surveiller leurs actions.

Médiagraphie :

Fontaine, H. (2016). LES JEUX OLYMPIQUES, COMBIEN ÇA COÛTE ? La Presse +. Consulté le 21 mars 2017 sur http://plus.lapresse.ca/screens/c946bfa3-7d22-4237-9b2c-533d587434a1%7C_0.html

Jeux Olympiques. (s.d.). BERLIN 1936. Consulté le 18 mars 2017 sur https://www.olympic.org/fr/berlin-1936

Jeux Olympiques. (s.d.). Sotchi 2014. Consulté le 18 mars 2017 sur https://www.olympic.org/fr/sotchi-2014

Longman, J. (2001). OLYMPICS; Beijing Wins Bid for 2008 Olympic Games. New York Times. Consulté le 18 mars 2017 sur http://www.nytimes.com/2001/07/14/sports/olympics-beijing-wins-bid-for-2008-olympic-games.html

Le cadeau des heptapodes

Mon film préféré de l’année se nomme Arrival. C’est une histoire sur notre relation avec les étrangers, l’amour d’une mère et la communication. On voit ici un constat mitigé sur nos moyens de correspondances technologiques en montrant les capacités de ces moyens, mais aussi ses lacunes. Cependant, le message du film va au-delà de ce constat. En effet, il y a présence de la théorie « Simulacre et simulation » de Beaudrillard dans Arrival. (Avertissement : il y aura des spoilers du film dans ce texte.).

D’abord, le film s’assure du nous montrer la vision des médias sur l’arrivé des extraterrestres tout au long de l’histoire. Dans ces moments, nous sommes bombardés d’images inquiétantes d’une population paniquée. Ces images violentes contrastent avec le comportement paisible des heptapodes. Pourtant, la majorité des soldats ne perçoivent pas la passivité des créatures. Leur incapacité à filtrer l’informations provenant des médias leur empêchent de voir la réalité de la situation. Les soldats se créent une peur illusoire des heptapodes ne voyant qu’agressivité et danger. De plus, ils basent leurs informations sur des gens qui n’ont jamais été en présence des extraterrestres. Les soldats n’ont pas confiance en leur propre jugement. En effet, ils ont perdu leur capacité de projection. Leur réalité est donc dictée par les médias.

Ensuite, la théorie « Simulacre et simulation », est aussi présente mais sous un autre angle. Effectivement, l’histoire principale raconte le parcours du professeur Banx se libérant ultimement de ses illusions. Dès la deuxième interaction avec les heptapodes, le professeur cherche à franchir le mur qui sépare les créatures des humains. Elle comprend qu’il est impossible de réellement communiquer à travers des fenêtres. La vitrine séparant les deux espèces donne l’illusion d’être en communication direct avec les heptapodes, car elle est invisible. Cependant, sa présence est le plus grand obstacle opposant la bonne compréhension de la question, soit savoir ce que les extraterrestres désirs vraiment. Ces événements rappellent notre propre situation. Nous sommes face à des fenêtres qui nous donnent l’illusion de discerner les intentions des individus qui nous entourent. Dans le récit, ce sont les heptapodes qui permettent au professeur Banx de détruire complétement les limites qui la contraignaient. Effectivement, à la fin du film, le professeur franchit tous les murs pour entrer dans un univers sans repère qu’on pourrait comparer au désert du réel. Elle réussit donc à communiquer avec les extraterrestres pour clarifier les incompréhensions et ainsi apprendre des informations clés qu’elles n’étaient pas en mesure d’élucider à travers d’une vitrine. On en comprend que le cadeau des heptapodes étaient non celui du temps mais celui de se reconnecter avec le réel.

L’art de la couleur

J’adore dessiner. Il y a quelque chose de satisfaisant à voir des lignes formées des personnages et des univers sortant de notre imaginaire. Cependant, j’ai beaucoup de misère à franchir l’étape entre les lignes contours et le remplissage de couleur. Savoir bien utiliser la couleur est un art en soi. En effet, il est difficile d’agencer des tons différents pour créer un tout harmonieux. Ce blogue parlera des créateurs de vidéos musicales qui se démarquent dans cet art.

Je vais commencer avec le vidéo Magnets de Disclosure. Le vidéo commence en force avec probablement la plus belle image du clip. C’est un paysage fantastique montrant Lorde sur un balcon regardant le ciel. Les couleurs sont captivantes. Dans la noirceur, nous pouvons voir du magenta, du turquoise, du vert, de l’orange et une lueur jaunâtre très subtile. Chaque couleur se retrouve à un endroit respectif, soit les quatre coins de l’écrans et son milieu. Malgré la diversité des couleurs, nous n’assistons pas à un chaos. Ils s’agencent à la perfection créant une toile colorée malgré l’obscurité de la scène.

magnets

Après, il y a le vidéo de Seinbo Sey, Hard Times. C’est une œuvre qui au lieu d’agencer plusieurs couleurs sur un seul plan, le fait sur des plans différents. Chaque scène possède une palette spécifique de couleurs. Les scènes bleues nous montrent un univers froid et engouffrant rappelant la noyade. Le jaune, vert et le rouge créent eux aussi une atmosphère inquiétant de leur propre façon. En ayant qu’une seule couleur avec quoi travailler, l’ouvrage se trouve dans l’effet de la lumière sur les personnages et la tonalité des couleurs. En utilisant une seul palette, cela permet de créer un sentiment de séquestration vu de l’emprise qu’on les couleurs primaires ou secondaires sur toute la salle. La vidéo arrive dans son entièreté de créer un portrait coloré.

hard times

La dernière est une vidéo de Big bang nommé Lets not fall in love. Loin d’être ma chanson préférée, la vidéo gagne tout mon respect pour savoir maitriser la couleur avec subtilité. Le créateur à fabriquer un univers pastel à la perfection. Les tons de pèche, de bleu et de rose sont travaillés pour créer un univers chaleureux. Dans toutes les scènes on peut voire un travail d’unité pour agencer les couleurs des nombreux vêtements à ceux des différents décors. Il y a une constance quasi parfaite dans la palette de couleur. Ainsi, il est possible de plonger réellement dans ce paradis sucré.

lets not fall inlove

Je vous invite à vous aussi partager dans les commentaires les vidéos de musique qui vous ont le plus impressionné que ce soit par la couleur, par la narration, par l’agencement entre la musique et le son ou par le sentiment qu’ils vous offrent.

Le droit de parole de l’artiste à l’égard de son oeuvre

Voici un texte que j’ai écrit le 16 février en réponse du blog de Patate Pilée « Croire ces théories « confirmées » ? »

Bonjour!
Sujet intéressant que vois-je dans votre blogue : les théories dans les fictions. J’aime moi-même me lancer dans des théories, particulièrement ceux en rapport avec Game of Thrones. J’aime le point apporté dans votre texte, devrait-on croire tout ce qu’un créateur nous dit sur sa propre création? J’aimerais aller plus loin avec ce questionnement. Un créateur devrait-il se prononcer sur ses propres œuvres? Une partie importante d’écouter un film ou de lire un livre c’est de pouvoir interpréter son message. Ainsi, au lieu d’avoir une expérience unidirectionnelle, le spectateur peut participer à l’histoire. Lorsqu’un créateur explique la vision qu’il a eue pour son œuvre, on perd cette liberté. Queen n’a jamais révélé la signification de Bohemian Rhapsody. Nous pouvons donc s’approprier la chanson. En effet, nos différentes expériences de vies nous permettent de décortiquer une seule création d’un million d’autres façons. Lorsqu’un créateur amène sa vision, il infirme toutes les autres interprétations créant une vision uniformisée. Bref, revenons au théorie. Selon moi, un artiste ne devrait jamais confirmer une théorie. Si la théorie devait être sue, elle aurait dû être présente et répondu dans l’œuvre. Si le créateurs doit expliquer son œuvre c’est qu’il l’a trouve incomplète. De plus, le mystère est une partie importante dans n’importe quelle forme d’art. C’est ce qui rend une œuvre intemporel tel que La Joconde de De Vinci, La femme à la balance de Vermeer, La tempête de Giorgione. Ils ont marqué l’imaginaire des passionnés de l’art, car ils pouvaient analyser tous les symboles des toiles pour essayer de comprendre l’essence de l’artiste. Ses œuvres lance un défi au spectateur : qu’est-ce que nous cherchons à vous convoyer, que ressentaient l’artiste, pourquoi existons-nous? Bref, quand un artiste publie sa création au public, il serait préférable qu’ils s’abstiennent de confirmer quoi que ce soit. C’est le rôle du spectateur de faire des liens et d’interpréter par lui-même l’œuvre.

Le spectacle dans les médias

Souvent je me suis fait des fausses attentes dans la vie. Bien qu’une partie de la faute repose sur mes parents, mon éducation ou même moi-même, la faute revient principalement sur les médias. Nous parlons d’ici de « Spectacle » : en résumé, c’est quand les médias inter change notre notion du vrai et du faux. Cependant, il est parfois difficile de percevoir la présence de cette illusion puisqu’elle présente depuis la naissance. J’analyserai donc 3 cas de réalités illusoires dans notre société. Sachez que les exemples donnés dans mon texte sont basés sur les films et les médias grands publics.

D’abord, l’exemple le plus évident serait celui du physique de l’homme et de la femme dans les films. Nous nous retrouvons avec des personnages féminins faits comme des cure-dents et des personnages masculins faits comme des armoires à glace. Pas besoin d’aller chercher loin pour trouver des preuves : la majorité des blockbusters montrent des acteurs et des actrices principales faits comme des athlètes. Si une personne plus volumineuse se retrouve à l’écran, elle sert de « comic relief ». Que cela dit-il sur nos standards de beauté de notre société actuelle? Il est alors normale que la femme ou l’homme moyen développe un complexe face à sa forme corporelle. Les médias ont modifié le concept du poids santé aux yeux de ses spectateurs.

Sinon, il y a le culte de l’amour dans les films. Cet exemple est vieux comme la terre. On nous fait à croire qu’un jour nous trouveront notre prince charmant et nous vivrons un amour parfait pour l’éternité. Il y a deux problèmes ici : 1. On fait à croire aux enfants que l’amour est la chose la plus importante, transcendant l’amitié et la famille. 2. Il y a énormément de pression sur les hommes pour être galant et héroïque. Cet angle est encore très présent dans les films d’actions, cependant les films d’enfants changent beaucoup d’angle à ce sujet. Bien que les représentations illusoires des relations amoureuses sont toujours présentes, des changements apparaissent pour briser certains mensonges.

La dernière fausse réalité que j’ai remarqué dans les médias est celle du manque d’ambiguïté qu’on retrouve dans les films. En effet, un personnage « méchant » est facilement discernable. Son destin l’est aussi, malheureusement. On montre au public qu’il existe beaucoup d’individus qui cherchent à saboter nos vies et ils finiront tous par être punis. La réalité, c’est que nous sommes des êtres complexes. Peut des gens sont des sociopathes dont le seul et unique but est de tuer l’humanité. Si une personne te blesse, c’est probablement par accident. Chaque personne vient avec son histoire, ses valeurs et sa situation qui le mène à faire certains choix dans la vie. Mettre les gens dans des catégories préétablis nous fait perdre notre ouverture d’esprit et notre tolérance. Si la notion du bien et du mal ne serait pas autant véhiculé dans les médias, il y aurait certainement moins de discrimination.

Une grève surutilisée

Dans le journal de La Presse, j’ai découvert que certains employés de l’Université Laval étaient en pleine grève. (Cloutier, 2017) On est bien familier avec les grèves, particulièrement celle du printemps érable de 2012. À ma propre expérience, il y avait énormément de manifestation au Cégep que je fréquentais. Se battre pour sa cause c’est ce qu’est une démocratie, on doit le faire pour faire valoir nos opinions. Cependant, est-ce que ces grèves sont une nécessité ou une excessivité? Revenons à mon Cégep, comme tout bon institut étudiant, nous avions des rencontres pour établir si oui ou non nous voulions avoir une grève et soutenir les professeurs de l’école dans leurs revendications. Ce qu’on découvrait en assistant à ces rencontres, c’est que la majorité des étudiants ne savait pas les causes réelles qui ont mené à cette manifestation. Les arguments étaient absurdes faisant en sorte qu’on assistait à 4h « d’ustinage » vide de sens. A la suite, nous pouvions voter, mais après avoir ingéré des sornettes pendant des heures, c’était bien difficile. Ce que je dénonce ce n’est pas les grèves en tant que tel, mais l’ignorance que j’ai vu et le manque de structure de ce système. J’ai appris que certaines personnes veulent faire partie d’un mouvement, mais ne s’informe pas sur ce qui a amené ses manifestations ni sur ce qu’il souhaite recevoir pour améliorer la situation. De plus, n’y a-t-il pas parfois d’autres moyens de faire valoir ses idées? Utiliser une tactique trop souvent lui en fait perdre sa valeur, son effet de choque. L’originalité est un excellent moyen de se faire entendre dans les médias et partout à travers le globe. Ainsi, faire preuve de créativité et d’organisation peut prouver qu’un grand groupe de personnes a la capacité de coopéré pour atteindre un seul et même but. Je vous laisse avec cette question : la recette de la grève a-t-elle été trop souvent utilisée ou est-elle nécessaire à la revendication de ses droits?

Médiagraphie :

Cloutier, P. (2017, 9 février). L’Université Laval pertubée par du piquetage. La Presse, Consulté le 9 février 2017 sur http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/education/201702/09/01-5067766-le-campus-de-luniversite-laval-bloque-par-une-greve.php.

Écouter la musique sans en écouter le contenu

Dans un de mes cours, nous avons parlé de l’École de Francfort, soit l’unidimensionnalité de l’industrie culturelle et son utilité au sein notre pays capitaliste. Le professeur a suivi les notions de cette théorie avec une question : « Qu’en pensez-vous? Est-ce vrai? » Un des étudiants a répondu des propos intéressants, en voici une partie : Il existe le rap et d’autres styles de musique qui critiquent la société, cependant il y a énormément de musique sans contenu tel que la pop. L’étudiant avait bien cerné la contradiction dans notre culture musicale menant à une autre question : Est-ce que la musique ayant un contenue revendicateur et recherchée a réellement de l’impact sur les gens de notre société? Donc, ce que j’ai remarqué chez les gens c’est que nous développons des habitudes d’écoute. Généralement, les gens écoutent de la musique en faisant d’autres choses, soit conduire ou faire le ménage. Peu de temps est alloué à la compréhension du contenu qui est véhiculé à la chanson. Rajoutons le fait que nous avons parfois tendance à écouter des chansons en anglais. C’est un excellent moyen de se distancer des paroles sans être complètement dérouté par une langue inconnue. La preuve que nous avons développé ses habitudes d’écoute est le fait que plusieurs chansons telles que Bumpy Ride et Whistle sont jouées à la radio et chantées par des enfants ou même par des adultes qui ne prennent pas le temps d’analyser la signification des paroles. Les artistes musicaux contestataires et réfléchies comme Loco Locass et Stromae deviennent victime de notre façon de consommer des productions auditives. La présence de compositeur revendicateur n’est pas assez importante pour infirmer la théorie de l’École de Francfort. Nous sommes victimes de l’unidimensionnalité de l’industrie culturelle, mais c’est aussi de notre faute si elle persiste à travers le temps.

S’évader, mais modérément

J’ai vu très récemment le film La vie secrète de Walter Mitty, un long métrage parlant d’un homme qui passe son temps à rêver debout. Pour retrouver une photo, il finit par délaisser ses fantaisies pour enfin les vivre. (Stiller, 2013) Après la conclusion du film, je me suis questionnée sur notre besoin de s’évader. En effet, Hollywood ou la majorité des produits de divertissement utilisent une recette qui nous est familière : une personne normale fait face à des événements peu communs qui changeront sa vie. Bien que cette recette nous permette d’oublier nos problèmes banals pour nous aventurer dans la terre du milieu, quel message communique-t-il aux spectateurs? En nous faisant vivre sous la peau de merveilleux et braves personnages, nous pouvons nous fondre dans leur vie et oublier la nôtre. S’évader de nos problèmes et de notre routine peut être extrêmement bénéfique. Les films nous permettent de prendre un temps pour soi, mais aussi nous montrer et nous faire comprendre d’autres réalités. Cependant, certaines personnes restent prises dans cet univers cinématographique. Effectivement, des gens victimes d’une réalité rude vont parfois fuir par le biais des médiums tel que le cinéma, les jeux vidéo et les livres.  À la Walter Mitty, ils perdent le fil de la réalité. C’est un phénomène plus commun qu’on le pense, bien qu’il soit présent à des degrés différents. Vous avez certainement déjà passé une soirée à écouter votre émission préférée au lieu de faire des devoirs. Où peut-être avez-vous décidé de passer la fin de semaine à écouter Le hobbit et Le seigneur des anneaux au lieu de vous lever pour promener le chien? Sinon, il y a la fois où vous avez décidé de rester à la maison à jouer des jeux vidéo au lieu d’aller à une réunion familiale. Bref, le cinéma ou d’autres médiums de divertissement nous offrent un accès facile à la fuite. Nous y sommes tous victime même si on se convainc autrement. Il est important d’être conscient des effets qu’ont les médias sur notre vie pour pouvoir ainsi, et je le souhaite, les utiliser modérément.

 

Filmographie :

Stiller, B. (2013). La vie secrète de Walter Mitty [Enregistrement vidéo]. États-Unis : 20th Century Fox.